Oui à l’éphémère : Que c’est beau la vie !
(c) Paroles Tissées Editions |
Qu’il est beau le magnolia du voisin
Qui dépasse le mur, surplombe le vil
Ses fleurs reviennent au printemps
Ses fleurs ne restent pas longtemps
Un ravissement qui tire sa révérence
Au pied du tronc qui lui donna la vie
Tapis de pétales sur un béton qui dure
Mon urgence change de cap: Entendre
La grande leçon de cet arbre sans grosse tête
L’élégant murmure d’éternité dans ses feuilles
L’éphémère embaumé de milliers de générosités
Et bêtement je m’aperçois que c’est beau la vie !
Et Bêtement je chante, suivant les allées de Ferrat
Tout ce que j’ai failli perdre, tout ce qui m’est redonné,
aujourd’hui me monte aux lèvres, en cette fin de journée…
Qui dépasse le mur, surplombe le vil
Ses fleurs reviennent au printemps
Ses fleurs ne restent pas longtemps
Un ravissement qui tire sa révérence
Au pied du tronc qui lui donna la vie
Tapis de pétales sur un béton qui dure
Mon urgence change de cap: Entendre
La grande leçon de cet arbre sans grosse tête
L’élégant murmure d’éternité dans ses feuilles
L’éphémère embaumé de milliers de générosités
Et bêtement je m’aperçois que c’est beau la vie !
Et Bêtement je chante, suivant les allées de Ferrat
Tout ce que j’ai failli perdre, tout ce qui m’est redonné,
aujourd’hui me monte aux lèvres, en cette fin de journée…
Mariama Samba Baldé